Rattrapage

Je me suis installée au parc près de chez moi, assise sur une couverte, pour profiter de l’été au lieu d’écrire de mon appartement. Le vent naturel est tellement plus rafraîchissant que celui produit par mon ventilateur de plafond, objet à l’esthétique discutable mais ô combien apprécié en ces jours de canicule. Je fais semblant d’être sportive avec mon petit habit de course et ma bouteille d’eau Évian qui est en fait remplie de Baileys, mais chut!

Je voulais faire du rattrapage, parce qu’être en retard, c’est l’histoire de ma vie. Je suis d’ailleurs née en retard. Les médecins ont même décidé que je n’étais plus «fashionably late», j’étais juste en retard alors on a provoqué ma venue. Ce rythme de vie m’est donc resté, être en retard et tout remettre à demain, comme ma naissance qui aurait du avoir lieu le 15 au lieu du 16.

Je suis donc venue au parc pour faire du rattrapage.

Étape 1. Vous donner une recette.

Je me suis lancée, hier, dans la confection de soupe Won Ton.

Achetez un paquet de pâte pour faire les nouilles farcies. N’importe quelle épicerie asiatique a ça dans son inventaire et ça coûte environ 2.50$ pour 100 feuilles.

À l’intérieur, il y a du porc haché, pour environ 3$ à l’épicerie, trop de sel, un peu de poivre et j’y ai mit des châtaignes d’eau hachées, ça donne un petit croustillant louche à l’ensemble. Ah, et un peu d’huile de sésame aussi.

Mélanger, déposer une petite boule au centre du carré de pâte, plier en triangle et donner une forme de nouille Won Ton. Simple comme bonjour mais ça demande énormément de patience. 

Dans le bouillon de poulet/sauce soya/huile de sésame et le tour est joué.

Alors, une étape de réglée. Je m’étais également promis d’écrire plus sur mes  expériences de danse et je compte bien le faire (tout comme je compte  vraiment faire mes impôts). La dernière chose pour me remettre à jour ici sera  d’écrire un petit billet sur l’Effaceur magique de M. Net. Plus amples  explications à venir.

 

Peut-être que si je laisse une note dans mon agenda, nouvellement acheté pour remédier à tous ces problèmes d’horaire et de retard, je saurai nous garder un peu plus à jour dans les prochaines semaines.

Rebienvenue dans mon monde,

Amélie.


Mode

Je n’ai aucune idée combien de temps je vais réussir à supporter ce nouveau look. Pour l’instant, il me distrait. En fait, il me donne tellement l’impression d’avoir un blogue de cuisine que je pense vous donner des recettes ces prochains jours!


Rochester, ville du péché

La Montreal Crew avec Steven et Virginie

Je me dis toujours que je devrais écrire sur la danse. Cela occupe une telle partie de ma vie qu’ il est curieux que je n’y ait pas encore consacré quelqu’article que ce soit. Me voilà lancée.

 

 

 

En fin de semaine dernière, j’ai pris la route, tassée entre Martine – grande, mince, cheveux courts, noirs, épais et pailleux parfois- et Alain – chinois d’origine, moins grand que Martine, merveilleux danseur aux T-shirts arc-en-ciel-. Un charmant six heures de route, incluant un arrêt interminable à la boutique hors taxes pour trouver un mystérieux vin de rhubarbe, qui nous mena à Rochester, deuxième ville en importance dans l’état de New York, si je ne m’abuse, mais plus loin dans l’ouest.  Souvenirs du même événement ou nous étions allés l’année précédente, blagues douteuses sur l’échangisme (No, we meant swing DANCING!) excitation, jeux de road trip stupides et chansons paillardes (ok non, pas de chansons paillardes) ont meublé notre trajet jusqu’à Rochester.

Nous étions hébergés au même endroit que l’année précédente, par le très généreux Stephen qui nous accueillait cette fois-ci avec un tout nouvellement rénové «hot tub» des années 80. Joie! (Les spas étaient apparemment moins profonds dans ce temps là… ou bien les gens avaient de moins longues jambes, je penche d’ailleurs pour cette explication.)

Trêve de mise en contexte, la fin de semaine, en fait, en est une d’ateliers de danse swing, activité que je pratique trop assidûment. Steven Mitchell et Virgine Martinet Jensen enseignent avec énergie comique et un enthousiasme contagieux. Je dois avouer que cette année, je n’ai pas assisté aux ateliers. Pas faute d’intérêt, mais à cause de ma pauvreté d’étudiante. Dommage, moi aussi je veux faire des swingouts, des jazz steps et avoir mal aux hanches à force de faire trop de swivels!

Sans rien enlever aux ateliers, j’ai quand même passé un superbe après-midi samedi au Internation Museum of Play, oui oui, le musée du jeu, le musée International du jeu même. Je me suis lancée sur les murs dans une maison croche, j’ai fait des dessins vraiments laids avec un Etch-A-Sketch, j’ai habillée Madame Patate et j’ai fait du théâtre de marionnettes avec Sesame Street. Entre autres. Photos de ces ridicules péripéties à venir!

Évidemment, j’étais quand même là pour la danse; alors lorsque 20h a sonné, vêtus de nos oripeaux vintage (non sérieusement, on se force pour l’habillement!), donc, vêtus de nos plus beaux atours vintage disais-je, nous nous sommes dirigés vers la soirée dansante, soirée ou Gordon Webster, pianiste, et son band nous servent de sublimes classiques du jazz et du blues. Sincèrement c’est le groupe le plus uni et talentueux que j’aie vue dans ma courte carrière de danseuse. On danse sur leur musique, mais on regarde, on tape des mains, on donne de l’énergie au band en chantant, rien à voir avec les réactions frileuses qu’ont les danseurs de swing parfois, lorsqu’un band joue pour eux. On a tendance à prendre les musiciens pour acquis alors que c’est eux qui nous permettent, à notre tour, d’exécuter notre art, la danse. Je dois dire que malgré la performance à couper le souffle de la chanteuse et des musiciens sur«It Don’t Mean a Thing», je me suis ennuyée du duo Steven et Malcom de l’an dernier. Mais jamais assez pour m’empêcher d’apprécier ce que l’on nous a offert.

Ce qui différencie Rochester des autres villes pour l’accueil des événements, c’est ce que l’on appelle le Late Night. Le Late Night est la partie de la soirée qui se déroule après la danse officielle. Le lindy Compound reçoit ces soirées. Le Compound, c’est quelque chose que vous ne verrai nulle part ailleurs (moi qui ait vu partout… ok non). C’est une maison, normale, dans laquelle vivent des gens, mais qui une fois l’heure tardive arrivée, devient un lieu de fête (mais pas de débauche). La maison est dédiée au Lindy Hop, à la danse swing si vous préférez. Pièce vide, miroirs sur les murs, équipement de son, tout est installé pour une soirée de danse dans la maison même. La cuisine regorge de victuailles, sous forme de Pot Luck. J’ai mangé le fromage au piment d’une avec le hummus d’un autre et les craquelins d’un troisième pendant que plusieurs se jetaient dans mes olives. C’est comme ça que ça fonctionne. Bref, on mange (et on boit) ou on socialise dans la cuisine, on danse dans la pièce centrale et on se repose dans le salon. Ou on joue sur l’arcade de la maison! On se couche vers 7h du matin. Ne pas faire les ateliers le lendemain présente tout de même un certain avantage!

On fait la fête comme ça deux jours en ligne, puis on rembarque en auto avec nos jeux pertinents (si vous avez des idées de prénoms qui commencent par E, faites-moi savoir, ce sera utile pour la prochaine fois!) et nos voisins de siège pour un 6h de route et une boutique hors taxes américaine tellement moins intéressante que la canadienne.

Merci vraiment à Groovy juice pour organiser, chaque année, cet événement super, à Stephen pour l’hébergement et le spa et à tous les danseurs pour l’ambiance malade. Aucun péché capital à Rochester, sauf la gourmandise peut-être, de musique, de danse et de nourriture.

J’ai décidé que cet article méritait une nouvelle catégorie: danse. Ce sera donc peut-être le premier de plusieurs billets sur la danse… Qui sait.


Convaincant ?

Je sais que je me lance sur un terrain très glissant, et épargnez-moi vos insultes s’il vous plait, mais je  me lance quand même: cette semaine, au centre d’achat, plus précisément dans la cour alimentaire du Centre Eaton, on a tenté de m’endoctriner. Oui, oui, comme si c’était courant dans un centre d’achat, deux personnes m’ont abordé pour, supposément, me poser des questions sur ma connaissance de la religion. Ils m’on d’abord demandé si je croyait en l’évolution ou au créationisme, soit la création du monde en sept jours selon la bible. Je leur ai répondu que je croyais a l’évolution, le darwiniasme bref. L’homme a ri, puis m’a demandé si je croyais vraiment que nous descendions du singe. Comme si c’était une option complètement ridicule. Je lui ai dit que bien entendu, je pensait que nous fûmes des singes autrefois. Il me répondit que cette hypothèse n’était pas du tout scientifiquement prouvée. Je lui ai demandé si la création en sept jours était prouvée. Il m’a répondu: bien entendu! Les prophètes l’ont dit, et les prophètes sont des gens choisis par Dieu donc, tout ce qui est dit par ces hommes (dont le nom m’échappe) est vérifié. (J’ai omis de mentionner que si l’on ne croyait pas en Dieu, toute son hypothèse était «scrap».) Bref, on ne m’a posé aucune autre question, on m’a informé sur toute sorte de sujets que j’ai trouvé non pertinents et on m’a donné un petit signet avec des paroles de l’évangile.

Moment fort: Quand j’ai mentionné qu’à 12 ans, j’avais essayé de lire la bible ( je me suis découragée d’ailleurs)

Moment faible: l’ensemble de la chose là!

Issue de la conversation: Mon parc-mètre se terminant, j’ai donc du planter mes prophètes là et courir jusqu’à ma voiture, fin de l’histoire.

Morale de l’histoire: Vous n’avez pas su me convaincre!

Bonne soirée!


Comme promis:

C’est tellement mauvais que je sais même plus  à quoi ou à quel moment donner mon Fail prize! Quand elle tombe et se cogne la tête par terre? Ou bien quand elle se lance dans l’eau alors qu’en fait, elle a l’air d’avoir trébuché sur une roche dans le fond du lac? Ou simplement à la chanson SI agressante?

Les votes sont ouverts!

P.S. Merci à la délicieuse Martine pour la découverte.


billet fautif

Je ne corrigerai aucune faute de ce billet. Il est ecrit d’un telephone et c’est deja suffisamment emmerdant, peu importe la qualite du clavier? D’ailleurs, merci a l’annonyme fournisseur de ce luxe temporaire. Tout ca por dire que je goute les joies d’un appartement sans connexion internet et c’est en grande partie la, la raison de mon silence. L’autre partie, c’est mes 50 heures de travail par semaine qui boivent mon energie et mon inspiration comme un chameau assoife. Ou une vache assoifee. C’est vous qui choissisez. Donc, je me remet la main sur la plume cette semaine. En attendant, allez voir le clip de la chanson tarzan, my tarzan sur youtube (je vous fournirai le lien demain) c’est a mourir de rire.
Bonne soiree


Trash IKEA

Mon lit a de l’âge. C’est un lit simple, jumeau devrait-on dire (ce qui est stupide parce que je peux vous confirmer qu’identiques ou pas, ce n’est pas confortablement que l’on installe deux personnes dans ces lits), en métal, lila et qui grince suffisamment pour faire concurrence à un perroquet fâché. Comme je déménage à Montréal au mois de mai, dans un nouvel appartement, toute seule comme une grande, je me suis dit que je mériterais peut-être un nouveau lit. Je pensais à quelque chose du genre:Sordide non?

C’est sur un site qui présente une superbe sélection de meubles terrifiants que j’ai trouvé l’idée. Voici un aperçu.

L’ensemble table et chaise viscères à l’air.

De quoi mettre les propriétaires de PC à l’aise, entre ça et tous les fils qui sortent de ces ordinateurs…

La chaise que je verrais aisément dans un film d’Alfred Hitchcock

La table  «Je vais éclater une mouche géante dans mon pare-brise»

Le divan Avaleur-Avalanche

Et mon favori je pense: The Chair Who Stare

Il y en a d’autres, ce sont mes préférés. Je vous inviterai à mon effrayante pendaison de crémaillère.

Faites de beaux rêves.


Miracle

J’ai quasiment été amoureuse de Michael Jackson pendant ma naïve adolescence. Je ne pouvais en aucun cas passer ceci sous silence.
Seconde partie sur le site tubulaire.


Auto-dérisoire

Sans faire une standing ovation dans mon salon, je voudrais quand même offrir une petite éloge à Marc Labrèche.

Outre quelques numéros douteux, tout ce que fait cet homme est délectable. Ses émissions ont toutes (depuis que j’ai l’âge de me souvenir) obtenu du succès et c’est à mon avis, grâce à leur grande qualité. En effet, M. Labrèche est entièrement unique en son genre. S’il sait faire dans l’absurde, le comédien-homme de lettres verbales m’épate toujours en entrevue par sa vivacité d’esprit. Mais ce qui par-dessus tout m’impressionne, c’est sa capacité d’auto-dérision hors du commun. C’est ce qui rend son humour aussi spécial et différent des autres.

Merci Monsieur Marc Labrèche, de distraire mes jeudi soirs. Je n’ai jamais écouté Mirador mais je le hurle dans la rue.


Métro, Perreault, dodo

J’ai reçu à pour Noël, un cadeau «meilleur avant le 20 février 2010», c’est à dire, des billets pour le spectacle de Yann Perreault.

Ces billets m’ont été donnés non pas à cause de ma vénération pour l’artiste, mais par simple ingénuité et gentillesse. Parce qu’en fait, je ne connaissais pas Yann Perreault. Enfin si, de nom, j’aurais peut-être même pu vous fredonner un petit «na na na aiiiiime ouh ouh ouh ouh», mais de manière générale, lorsqu’on va voir un artiste en spectacle, on connaît au moins le nom de son album, ce qui n’était pas mon cas.

Et bien une fois là bas, tout cela m’a été complètement indifférent. Le Métropolis est une salle parfaite pour recevoir un artiste qui touche un public d’âge si varié, les 70 ans, assis sur des tabourets de la mezzanine, les 10 ans accrochés aux bras de leurs parents dans la partie arrière de la salle et les jeunes (et moins jeunes, il faut se l’avouer) sur le parterre directement afin de pouvoir se trémousser avec vigueur sur la musique de leur artiste favori.

Après une première partie charmante mais un peu quelconque qui m’a quand même permis d’aller à la salle de bain avant le début de la pièce re résistance, M. Perreault entre sur scène pour introduire sa performance. Il nous raconte son rêve de la veille. Une histoire toute décousue qui le mène sur la scène du Métropolis en compagnie d’Ariane Moffat (chacun ses personnages secondaires!), le tout pour finalement nous dire à quel point il est heureux d’être là. La foule hurle, les inconditionnels pour la passion et la profane (moi) pour la forme et parce que son intervention est gentille.

Le spectacle commence. Je ne suis malheureusement pas du tout en position de juger la répartition des chansons entre les albums et selon la popularité de celles-ci et les goûts de la foule mais les cris incessants me donnent une bonne idée de la satisfaction générale. Ce que je peux cependant juger, c’est que Yann Perreault est une bête de scène, une vraie de vraie. Il converse avec le public, il a l’air enivré par la performance de ses musiciens, il saute, il court, il encourage la foule à danser, bref, que l’on connaisse sa musique ou non, il est intéressant à regarder.

Nous avons eu droit à la réalisation du rêve de M. Perreault, c’est à dire une brève apparition sur scène d’Ariane Moffat ainsi qu’à la participation de Loco Locass et de Samian au spectacle, numéro qui a fait éclater la lumière, la foule, les cris et mes tympans simultanément.

Le dernier numéro nous a révélé le décor caché pendant toute la durée du spectacle, une série d’abats-jours de couleurs variées entremêlés  de lumières blanches, franchement magnifique.

Bilan: Amélie est contente. Le spectacle était bon, enjoué, je me suis dandiné même sans connaître les chansons et j’ai fait la file pendant un temps raisonnable après le show pour récupérer mon manteau. Bref, il change de la routine.

3.7 sur 4!